Selon le rapport annuel publié par Reporter Sans Frontières (RSF), en cette année 2021, la Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest) passe à la 66ème place, au niveau de 180 pays.
Cette commémoration du 30ème anniversaire de cette Journée sous le thème : « L’INFORMATION COMME BIEN PUBLIC » a été instituée par l’UNESCO pour défendre les Journalistes dans leur liberté d’expression partout où ce droit fondamental est bafoué. Elle a lieu chaque année le 03 mai.
En effet, la Côte d’Ivoire qui était à la 68ème place en 2020 passe à la 66ème place dans le monde. La Côte d’Ivoire est classée 66ème pays sur 180 en matière de liberté de la presse selon le rapport de RSF, pour l’année 2021.
Par ailleurs, en Afrique, le pays arrive en 13ème position derrière la Namibie (24ème mondial), le Cap-Vert (27ème mondial), le Ghana (30ème mondial), l’Afrique du Sud (32ème mondial), le Burkina Faso (37ème ), le Botswana (38ème), le Sénégal (49ème), les Seychelles (5ème), le Madagascar (57ème), le Niger (59ème), L’Ile Maurice (61ème) et le Malawi (62ème). « Le top trois de ce classement est occupé par la Norvège (1ère), la Finlande (2ème) et la Suède (3ème) ; tous des pays scandinaves », indique le rapport.
Pour la célébration en Côte d’Ivoire le 03 mai 2021, une marche de tous les Hommes de Médias s’est effectuée à partir de la Radiotélévision Ivoirienne (RTI), dans la commune de Cocody (Abidjan, capitale économique du pays) ; qui a fait suite à une cérémonie tenue en présence du Ministre ivoirien de la Communication et des Médias et de Responsables d’Institutions en Côte d’Ivoire, afin de soutenir cette initiative.
Notons que la Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l’UNESCO à Windhoek (Namibie) en 1991. Les idées échangées par les Journalistes africains et les Professionnels des médias ont servi de catalyseur pour encourager la liberté de la presse, l’indépendance et le pluralisme en Afrique et dans d’autres parties du monde. L’événement s’est terminé, le 03 mai 1991, par l’adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d’une presse libre, indépendante et pluraliste. La Déclaration de Windhoek est considérée comme une référence pour assurer la liberté de la presse dans le monde entier.
Rappelons que la liberté d’expression est une des libertés fondamentales reconnues par la Déclaration universelle des Droits de l’homme de 1948. Le 03 mai sert à rappeler aux Gouvernements, la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse. La Journée mondiale de la liberté de la presse est aussi une Journée de soutien aux Médias qui sont des cibles pour la restriction ou l’abolition de la liberté de la presse. C’est enfin une Journée de commémoration pour les Journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession, souligne-t-on.
Nadège Koffi