Les industriels tangérois (Maroc-Afrique du Nord) s’engagent à maintenir une extrême vigilance et à déployer les pratiques les plus adaptées au sein de leurs unités industrielles.
Dans un Communiqué de Presse des Institutions de CGEM TTA – AZIT AMITH NORD – AIZEFET transmis au site www.afriqueeconomie.net ce mardi 12 mai 2020, sensibilisées par les risques de contamination, les usines soumises à un nombre important de validations rigoureuses et strictes, ont pris et continuent de prendre les meilleures mesures en matière de sécurité sanitaire et d’hygiènes afin de lutter contre la propagation du COVID-19.
En effet, à l’instar du reste du monde, le Maroc, fait face à l’une des plus grandes crises sanitaires de l’histoire moderne. Les dispositifs et mesures mis en place par les autorités du pays ont permis de freiner la propagation de la pandémie. Grâce à la sensibilisation et à l’implication de tous, le pays est considéré comme l’un de ceux ayant le mieux géré cette crise.
Par ailleurs, confiantes dans les autorités compétentes et dans le respect total des règles de sécurité sanitaire, quelques unités de production à Tanger ont continué à travailler. D’autres ont repris partiellement leur exploitation dans le but de relancer l’activité industrielle et préparer la sortie de crise. Conscients du risque important de contamination au sein des usines, les responsables ont pris toutes les mesures afin de garantir hygiène et sécurité sanitaire à leur personnel et ce, sous le contrôle strict des autorités marocaines.
Dans ce cadre, une check liste Covid19 a été rédigée par les Ministères concernés. Celle-ci permet d’évaluer de manière rigoureuse les usines aptes à fonctionner.
Selon donc le Communiqué de Presse, aucune usine ne peut travailler sans une autorisation validée à différents niveaux et attribuée en fin de parcours par l’Autorité de la région. Toutes les unités industrielles de Tanger sont donc passées par ces différentes étapes exigées par les autorités compétentes. Aucune reprise ou poursuite d’activité n’est possible sans l’obtention de cette autorisation.
Il est à souligner également que quelques Secteurs industriels tels que la Confection, l’Agro-alimentaire, le Câblage et l’Automobile sont soumis à des mesures complémentaires élaborées par la Wilaya. Parmi ces mesures, il est à noter notamment, la réduction des 2/3 des effectifs des usines, ainsi que leur répartition à part égale sur trois shifts, le respect du ratio d’un ouvrier par 5 m2 dans les aires de travail, l’installation des caméras à infra-rouges pour relever la température à l’entrée des usines, la présence permanente du médecin du travail sur les lieux de travail, la mise en place de mesures de distanciation dans les locaux sociaux et dans les véhicules de transport du personnel, la désinfection quotidienne des véhicules de transport et des lieux de travail, la mise à la disposition du personnel de masques et de gel hydro alcoolique.
Notons qu’au préalable, la Wilaya de Tanger a procédé au tri en amont de l’ensemble du personnel sur base de son lieu d’habitation afin d’éviter toute contamination venant d’un éventuel cluster vers le lieu de travail. Enfin, un contrôle continu est assuré par les autorités compétentes. Le non-respect d’une seule des conditions précitées peut déboucher sur le retrait de ladite autorisation. Dans les zones industrielles du Royaume, des unités industrielles continuent à travailler en respectant les mesures imposées par l’Autorité compétente.
Des cas sporadiques d’infection de COVID-19 peuvent survenir dans les usines, malgré l’application stricte des règles sanitaires. Le lieu premier de contamination est à chaque fois le quartier d’habitation. Les cas survenus dans les quelques unités industrielles de Tanger ne dérogent pas à cette règle.
Les responsables des unités industrielles mettent tout en œuvre pour garantir la sécurité sanitaire de leurs employés et contribuer à la reprise économique et à la préservation des emplois. Les autorités marocaines sont sur le pied de guerre afin d’arrêter la propagation de la pandémie, souligne-t-on.
Rappelons qu’à ce jour, le Maroc enregistre sur son territoire, 6380 cas confirmés de contamination au COVID-19, selon le dernier bilan du Ministère marocain de la Santé. Le nombre total de guérisons est de 2930 pour 188 décès.
Nadège Koffi