La délégation ivoirienne, par le biais du Ministre ivoirien des Affaires Étrangères, Marcel Amon TANOH, s’est réjouie le 28 août 2019 à Yokohama (Japon-Asie) des travaux qui sont menés lors de la 7ème édition de la Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD).
« Je me réjouis des travaux qui sont menés au japon dans le cadre de la 7ème édition de la TICAD. Le Gouvernement japonais, par sa volonté affichée d’investir dans différents Secteurs clés, démontre qu’il croit en l’avenir de notre continent », s’est exprimé le Ministre ivoirien des Affaires Étrangères, Marcel Amon TANOH, lors des travaux de la TICAD, en présence des autres pays et participants.
Selon M. TANOH, la Côte d’Ivoire a un rôle à jouer et s’inscrit pleinement dans le concert des Nations. Ajoutant également que les travaux qui seront menés durant trois jours, toucherons directement les populations notamment, par l’amélioration de leur cadre de vie, une meilleure gestion des déchets urbains, un traitement des eaux usées plus efficace et une intégration complète des jeunes dans le processus de développement de leurs pays.
La délégation ivoirienne conduite par son Premier Ministre, Amadou Gon COULIBALY et quelques membres du Gouvernement, entend tisser des partenariats économiques, pour le développement économique de la Côte d’Ivoire. Par ailleurs, la signature d’un accord de partenariat a été conclu ce jour-même, entre le Groupe Toyota et le Gouvernement ivoirien, pour l’installation d’une usine d’assemblage automobile en Côte d’Ivoire.
Notons que la 7ème Conférence avec pour thème « FAIRE AVANCER LE DÉVELOPPEMENT EN AFRIQUE PAR LES PERSONNES, LES TECHNOLOGIES ET L’INNOVATION », qui se tient du 28 au 30 août 2019 intervient dans un contexte marqué par la forte présence du géant chinois sur le continent africain. Le Japon, à l’instar des États-Unis ou de la Russie, veut redynamiser ses relations avec les pays africains afin de rattraper son retard par rapport à Pékin.
Rappelons que depuis le lancement de la première édition de la TICAD en 1993, le Japon a déjà accordé plus de 47 milliards de $ d’aide publique au développement aux pays africains, loin des 60 milliards de $ annuels promis par la Chine au continent africain. Au cours de la dernière décennie, les exportations japonaises vers l’Afrique ont baissé de près de moitié, à environ 7 milliards de $, alors que le stock de ses IDE sur le continent, ne représente actuellement que 20% de ceux de la Chine.
Nadège Koffi