La 52ème session de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui a débuté ce 20 mars et prend fin le 26 mars 2019 à Marrakech, sera l’occasion pour les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, d’examiner les politiques fiscales nécessaires à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine dans le cadre du Programme pour le développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063, ainsi que du rôle crucial du secteur privé à l’ère de l’économie numérique.
Sous le thème : « POLITIQUE BUDGÉTAIRE, COMMERCE ET SECTEUR PRIVE A L’ÈRE DU NUMÉRIQUE : UNE STRATÉGIE POUR L’AFRIQUE », cette rencontre va permettre de tracer une feuille de route pour le développement économique du continent. Cela, en améliorant par exemple, la gouvernance budgétaire et financière avec la numérisation du circuit des recettes fiscales.
Selon le Comité d’Organisation, la Secrétaire Exécutive Adjointe de la CEA, Giovanie BIHA, le Directeur de la Division des Politiques Macroéconomiques, Adam B. ELHIRAIKA et la Directrice du Bureau de la Commission Économique pour l’Afrique du Nord, Lilia HACHEM, cette rencontre permettra non seulement de réduire tout risque de corruption mais également de fraude fiscale.
Notons que cette 52ème session sera jalonnée de plusieurs activités. Il s’agit entre autres, des séances plénières portant sur une série de thèmes subsidiaires. D’autres débats sont également prévus dans le cadre d’un certain nombre de manifestations parallèles qui auront lieu les 23 et 24 mars 2019.
Patrice Bantchi