Le Fonds Souverain de l’Angola (FSDEA) a été représenté au plus haut niveau lors de la 3ème Assemblée Annuelle du Forum des Investisseurs Souverains Africains (ASIF en anglais), qui s’est tenue les 11 et 12 juin 2024 aux Îles Maurice.
Dans une note d’information de son service Communication transmis au site www.afriqueeconomie.net le 16 juin 2024, la 3ème Assemblée Annuelle du Forum des Investisseurs Souverains Africains (ASIF) a été organisée par la Mauritius Investment Corporation Ltd, sous le thème « DEVELOPPEMENT DURABLE : NAVIGUER LES TRANSITIONS, CATALYSER LES OPPORTUNITES ET GENERER DE L’IMPACT », avec la participation d’une équipe du FSDEA, dirigée par le Président du Conseil d’administration, Armando MANUEL et des Administrateurs Exécutifs et Non Exécutifs, Alcides SAFERA, Rui CEITA, Igor LIMA, Ismael MARTINS et Pedro TETA.
En effet, l’évènement a rassemblé des parties prenantes clés pour discuter et formuler des Stratégies sur le Développement Durable en Afrique, notamment M. Harvesh SEEGOLAM, G.C.S.K, Gouverneur de la Banque de Maurice, M. Jitendra BISSESSUR (CEO, Mauritius Investment Corporation Ltd), M. Obaïd AMRANE (Président, ASIF), et M. Mark FLORMAN (Président, Mauritius Investment Corporation Ltd).
La cérémonie a été marquée par des Panels sur des thématiques telles que : « Les perceptions des Fonds souverains, le Financement climatique, la Transition Energétique, l’Agriculture et la Sécurité alimentaire, les Investissements d’impact et le recours aux Marchés de capitaux domestiques dans la quête de solutions pour la croissance économique durable du continent », où le Président du FSDEA, M. MANUEL dans un des Panels sur la Transition Energétique, a soutenu que la nécessité d’élargir la collaboration entre les entités gestionnaires de Fonds, y compris les Fonds souverains, les Fonds de pensions, les Compagnies d’assurances et les Bureaux familiaux dédiés à la gestion de patrimoine, permettent non seulement de mobiliser des ressources et de limiter l’exposition au risque, mais surtout de mobiliser des idées et des expertises dans le but de maximiser les opportunités au bénéfice du continent africain. « L’importance de l’utilisation d’instruments financiers innovants, tels que les Swaps de devises et les Assurances contre les risques politiques et de marché, dans le contexte de la volatilité des taux de change sont importantes », déclare Armando MANUEL. Indiquant que cette approche garantit que les Fonds souverains exploitent de manière plus incisive les opportunités dans les différents marchés, en blindant les portefeuilles contre un ensemble de risques qui inhibent l’élargissement des Investissements en Afrique.
Par ailleurs, au niveau du Financement du secteur Energétique, le PCA du FSDEA a mis en avant la nécessité d’une plus grande promotion pour trouver le juste équilibre entre les Investissements dans les Energies Renouvelables et les Combustibles fossiles, notamment dans les pays ayant une stratégie claire de transition.
Pour Armando MANUEL, considérant que l’Afrique ne contribue qu’à environ 5 % des émissions de gaz à effet de serre, et que la moitié de la population n’a pas accès à l’Electricité, et que les besoins d’Industrialisation en Afrique, réclament une plus grande génération énergétique, le continent africain doit donc se concentrer davantage sur les Projets d’adaptation, par rapport aux Projets de mitigation.
Notons que les participants ont pris part à des discussions perspicaces dirigées par des Représentants de haut niveau des membres de l’ASIF, des parties prenantes Financières internationales et régionales, et des Institutions des Îles Maurice. Diverses activités de Networking ont été organisées pendant les deux jours, facilitant des interactions significatives entre les participants. De nouveaux Membres ont été admis au Forum des Investisseurs Souverains d’Afrique, à savoir le Pula Fund (du Botswana), la Libyan Investment Authority et le Fonds Spécial d’Investissement (de la Guinée Équatoriale).
Nadège Koffi