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Kouto, la ville unie par ses cadres et la fierté de sa Culture         

Kouto, la ville unie par ses cadres et la fierté de sa Culture         

Présentation de la ville de Kouto et de son peuple

Kouto est une ville du District des Savanes situées au Nord de la Côte d’Ivoire, reliant les villes de Boundiali et Tingréla, dans le Département de Boundiali dont elle était l’une des sous-préfectures, Kolia, Ganaoni, Gbon, Kasséré, Sianhala et Siempurgo. En mars 2008, Kouto est devenue un Département par scission du Département de Boundiali, avec les sous-préfectures de Gbon, Kolia, Shanhala et Blességué.

Avec comme région la Bagoué, dirigée par le Ministre de la Construction, du Logement et de l’Urbanisme de Côte d’Ivoire, Bruno Nagbané KONE, les cultures de rentes sont le Coton, l’Arachide, le Maïs, l’Igname, les Mangues et l’Anacarde. L’Ethnie de cette région est le Senoufo. Le peuple Senoufo est l’un des Groupes ethniques les plus anciens en Côte d’Ivoire et représente environ 10% de la population nationale. Ils sont subdivisés en plusieurs sous-groupes, avec différentes dénominations en fonction de l’espace géographique occupé.

En Senoufo, le peuple se nomme les « Senabélé », ce qui signifie « Les Hommes des champs ou ce qui travaillent dans les champs ». Les Senoufos sont traditionnellement organisés en villages, gouvernés par un Conseil des Anciens et entourés d’une forêt sacrée où les hommes sont initiés dès l’enfance, dans le rituel du Poro. Toujours pratiqué de nos jours, le rituel s’étale sur toute la vie et se déroule en plusieurs étapes d’une durée de sept ans chacune. L’étape la plus symptomatique du Poro est le Tchologo (Tchugou).

Kouto compte un Lycée Moderne public, deux Lycées privés et un Centre de formation Professionnelle préparant au CAP dans les filières de la Construction métallique et mécanique auto.

De Grandes Personnalités issues de la Région de la Bagoué, prêtes à valoriser la Culture Senoufo

Plusieurs Cadres de la région de la Bagoué, font la fierté de cette région, de par leurs positions au sein de Ministères, d’Institutions Financières, de Groupe, de Filiales, etc.

En première position, nous citerons le Président du Conseil Régional de la Bagoué, M. Bruno Nagbané KONE, qui depuis sa nomination, ne cesse de rassembler les Cadres de la région, au développement de la Bagoué.

Parmi ces Personnalités, nous avons Lassina KONE, natif de la localité de Mahalé, qui fut le premier cadre de la région de Boundiali à rentrer dans un Gouvernement de la Côte d’Ivoire sous la Présidence de feu Félix Houphouët Boigny. Il était chargé du portefeuille du Travail.

Inspirant, Sage et Homme au grand cœur, M. Bernard Koné DOSSONGUI, né le 1er janvier 1950 à Gbon, est un homme d’affaires ivoirien présent dans la Banque (Groupe Atlantic), l’Assurance, les Télécoms, l’Agro-Industrie, le Cacao à travers Atlantic Cocoa Corporation. Il fût aussi Ministre de l’Enseignement Technique et de l’Agriculture en 1989 au sein du Gouvernement de Côte d’Ivoire ; ensuite Député.

Amoureux de sa culture et fière de sa région, il est l’Initiateur du Festival « PORLAHLA », qui était à sa 2ème édition cette année.

Des noms qui ont marqué la Région, M. Aboulaye KONE, Cadre du PDCI et fils de feu Yanourga KONE (décédé en avril 1975). Très actif dans le secteur Socio-Culturel et Politique de Gbon, Aboulaye KONE fut un catalyseur de Jeuneset un fervent leader dans la région. Il a construit le Collège de Gbon et est décédé en 2000.

Le Festival « PORLAHA », un Festival rassembleur pour le Développement économique de la Région de la Bagoué

Ce sont une centaine de villages de la région de la Bagoué (Nord de la Côte d’Ivoire) qui ont participé du 18 au 20 avril 2024 à l’Hôtel Printemps Katana de Kouto (Région de la Bagoué-Nord de la Côte d’Ivoire) à la 2ème édition du Festival « PORLAHLA », afin de valoriser la culture Senoufo.

Sous le Haut Patronage du Ministre d’Etat ivoirien de la Défense, Téné Birahima OUATTARA et du Co-Parrainage des Ministres du Tourisme et des Loisirs, Siandou FOFANA, de la Culture et de la Francophonie, Françoise REMARCK, le Festival a rassemblé environ 10000 Festivaliers venus de toutes les villes de Côte d’Ivoire et de l’Extérieur du pays.

Donner une définition en français, nous dirons « le Temps du Poro », car autrefois, l’entrée et la sortie des Initiés des bois sacrés coïncidaient avec la période de faible intensité des travaux champêtres (mois de Février, Mars, Avril). Ainsi, cette période a été choisie pour partager des valeurs Senoufo fortes et authentiques, d’où l’initiative du « PORLAHLA » par son Initiateur, le Président Fondateur d’Atlantic Group, M. Koné DOSSONGUI, fils de la région de la Bagoué.

Les missions données à ce Festival selon les Organisateurs sont entre autres, donner une existence sociale, donner une situation géographique, pérenniser la culture Senoufo et faire de cet évènement, un évènement Institutionnel national, basé sur l’identité Senoufo.

En effet, le Festival « PORLAHA » sous le thème : « L’EDUCATION, FACTEUR DE PROMOTION, DE DEVELOPPEMENT ET D’AUTONOMISATION DE LA FEMME », a été marqué par des Ateliers d’Artisanat, des Stands qui offrent les spécificités culturelles de la région de la Bagoué, de la Gastronomie, une lucarne pour le Développement et l’Autonomisation de la Femme, par des Formations et l’appui technique de Partenaires tels que BIG CI, AFG Bank.

 Par ailleurs, cinq pays ont été mis à l’honneur pour la 2ème édition, notamment le Mali, le Bénin, le Togo, la Chine et l’Espagne et des prestations traditionnelles.

Notons que la ville de Kouto qui a abrité le Festival « PORLAHA » est une ville propre, paisible et ce qui est constaté est que ses Cadres ont tous le même objectif pour la localité ; faire du Développement sa mission. Ensemble, ils ont décidé d’offrir des Infrastructures, aider la Jeunesse à ne pas être oisive, rendre autonome les Femmes et surtout promouvoir la Culture Senoufo au niveau national et International.

Rappelons que la 1ère édition a mobilisé plus de 5000 participants, plus de 47 danses ou Groupes et plus de 500 Initiés issus de plus de 30 bois sacrés, pour la Parade ; plus de 30 masques présents à la Nuit du Poro, ainsi que plus de 40 « Pordiobi »

                                                               Nadège Koffi

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