Environ une vingtaine de journalistes ivoiriens ont bénéficié le mardi 09 mai 2023 au siège de la Banque Mondiale à Cocody (Abidjan-Côte d’Ivoire) d’une formation sur la thématique des politiques environnementales et sociales.
Cet atelier de formation a été animé par des Experts de l’Institution, notamment M. Alphonse EMADAK, Spécialiste des questions environnementales à la Banque Mondiale et de Mme Salamata BAL, ainsi que des Responsables des Relations Extérieures et Communication, M. Enoh N’DRI et Mlle Francisca MEMEL.
Selon les Experts, les politiques environnementales et sociales permettent de veiller à ce que les populations et l’environnement soient protégés des effets néfastes potentiels des Projets d’investissement ; ces politiques améliorent aussi les résultats et l’efficacité des Projets. « De surcroît, l’appui au renforcement de la capacité des États à appliquer les politiques environnementale et sociales renforce la viabilité et l’impact des projets ne faisant pas partie du portefeuille de la Banque mondiale », explique les Experts de la Banque Mondiale. Indiquant que pour la Côte d’Ivoire, ce sont 36 Projets financés par l’Institution Financière à hauteur de 2.769 milliards de FCFA et précisant que 30 sont nationaux et 06 régionaux, avec déjà 2,238.6 milliards décaissés et 3.847.2 milliards disponibles.
En effet, les secteurs cibles sont entre autres le Développement humain, le Développement durable, le Macro, les Energies et Mines, etc.
Par ailleurs, la Banque Mondiale (banque participative) qui a pour mission de réduire la pauvreté dans le monde, s’est fixé comme objectif de le réduire à 3% dans les années à venir ; révélant qu’au niveau de la Côte d’Ivoire, ce sont 40% de pauvres sur le territoire national.
Concernant les principales caractéristiques du cadre environnemental et social, il se veut systématique (appliquant 10 normes), moderne (s’adapte au temps voulu au besoin, etc) et harmonisé (rapproche les protections environnementales et sociales de celles offertes par d’autres institutions).
Parlant des normes environnementales et sociales, elles sont destinées à aider les États à gérer les risques et effets des Projets et en améliorer les résultats sur le plan environnemental et social, conformément aux bonnes pratiques internationales et aux obligations nationales et internationales, qui comportent des objectifs et des obligations. Ces normes au nombre de 10, sont entre autres Évaluation environnementale et Sociale ; Emploi et conditions de travail ; Santé et sécurité des populations ; Acquisition des terres, restriction à l’utilisation des terres et réinstallation forcée ; Préservation de la biodiversité et gestion durable des ressources énergétiques ; Intermédiaires financiers ; Mobilisation des parties prenantes et information, etc.
Pour l’adhésion du Public aux Projets, le CES insiste sur la mobilisation et la participation plus systématiques des parties prenantes dans tous les Projets. Cela permet aux pouvoirs publics d’entretenir une relation constructive avec les parties prenantes et de prendre en compte leurs points de vue dans la conception des Projets, de sorte que le public comprenne mieux les Projets et y adhère davantage.
L’atelier de formation a été marqué par la remise de diplômes aux journalistes des médias ivoiriens sélectionnés par la Banque Mondiale.
Notons que la Banque Mondiale, Institution Financière composé de cinq Institutions que sont la BIRD, le MIGA, l’IFC (s’adresse au secteur privé), le CIRDI, et l’IDA (guichet rattaché à la BIRD et destiné aux pays pauvres) ont tous pour objectif de réduire la pauvreté dans le monde. 1er Partenaire technique et financier de la Côte d’Ivoire ; elle est aussi le 1er Partenaire financier pour la lutte contre la pauvreté dans le monde.
Rappelons qu’elle est la 1ère Institution Financière qui aide pour le Changement climatique et à ce jour ce sont 30 milliards de dollars mobilisés au niveau du Changement climatique.
Nadège Koffi