L’Ambassadeur du Royaume de Belgique, SEM Michaël WIMMER, a eu a faire le mercredi 16 novembre 2022 à sa résidence, le bilan des relations entre la Belgique et la Côte d’Ivoire.
Ce bilan entre dans le cadre de la Fête du Roi, célébrée chaque 15 novembre, afin d’honorer le Roi Philippe et aussi faire le point des relations bilatérales.
Au cours d’une Conférence de Presse, SEM WIMMER a d’abord expliqué ce que représente cette Fête pour les belges. « Le Roi, notre chef d’Etat et le garant de notre unité nationale, à l’instar du Président de la République pour la Côte d’Ivoire », a déclaré le Diplomate. Indiquant que la force du Partenariat entre les deux pays, est les liens d’amitié et d’échanges, mais qui visent aussi un développement durable de la Belgique et de la Côte d’Ivoire.
Selon l’Ambassadeur de la Belgique, la visite en février 2022 du Chef de l’Etat de Côte d’Ivoire à Bruxelles et le Roi Philippe témoigne de toute l’importance des relations sur le plan économique et politique.
Présentant également toutes les actions menées au cours de l’année 2021 avec la Côte d’Ivoire. La Belgique a eu une balance commerciale de plus de 750 milliards de FCFA, ce qui traduit de la bonne relation entre les deux pays.
Plusieurs actes forts sont en cours, entre autres la réinstallation en octobre 2022 de l’Agence de Développement Enabel, qui agira dans le cadre de l’action Team Europe ; le siège de la banque de développement BIO installé, ce qui va permettre d’autres opportunités dans le développement d’une stratégie ivoirienne pour la productions de vaccins ; les initiatives prises entre les deux pays, au niveau du récent dialogue bilatéral, où il a été question de passer en revue tous les accords qui lient la Belgique et la Côte d’Ivoire ; à la suite de la création en 2022 d’Groupe d’amitié ivoiro-belge à l’Assemblée Nationale ; elle vise à renforcer les assemblées, dans les fonctions législatives et de contrôle ; la Conférence régionale initiée par la diplomatie belge à Abidjan, qui avait pour objectif de mieux comprendre les enjeux et les menaces posant sur les libertés dans la région et à mieux ajuster les Partenariats communs dans les pays de la sous-région.
Sur le volet économique, deux missions économiques belges ont eu lieu en novembre 2022, dans les secteurs de la viande, de l’eau, de l’assainissement des forêts, par le Conseil économique de l’Ambassade de Belgique et la Chambre de Commerce BELUCI. Ce sont près de 15 entreprises belges installées en Côte d’Ivoire (BESIX, ZETES, SEA INVEST, IVOIRE MOTORS, SMT, SOGB, DENYS, ASPAC INTERNATIONAL, JOHN COCKERILL, KATOEN NATIE, ESTIA SYNERGIE, BRUSSELS AIRLINES, NHV, OENEPHILE et BRASSIVOIRE).
Une vidéo diffusée au cours de la cérémonie officielle de la Fête du Roi, a permis de présenter aux invités, les échanges culturels, sportifs académiques entre les populations ivoiriennes, avec comme thème le « GBAKA ».
Notons que la fête du Roi est une fête célébrée depuis 1866 en Belgique le 15 novembre, le jour de la Saint-Léopold (nom des deux premiers et du quatrième rois) dans le calendrier liturgique germanique. Sous le règne du roi Albert Ier, il s’agissait d’abord de la Saint-Albert (troisième et enfin sixième roi) dans le calendrier général, à savoir le . Toutefois, sa mère, la princesse Marie de Hohenzollern-Sigmaringen, décéda le 26 novembre 1912. Le roi décida de rétablir la célébration du , jusqu’à ce que la Première Guerre mondiale se termine. Baudouin a décidé en 1951 de ne pas changer cette date, à partir de 1952. Avant 2000, la cérémonie consistait exclusivement en un Te Deum chanté à la Cathédrale Saints-Michel-et-Gudule. La famille royale assiste encore à cette célébration organisée par les autorités religieuses. Cependant depuis 2000, dans un souci de laïcisation, les autorités civiles organisent une séance d’hommages au palais de la Nation à laquelle le Roi et la Reine n’assistent pas. Durant la régence du prince Charles (1944-1950), cette fête s’appelait Fête de la Dynastie. L’expression est encore employée de nos jours mais est toutefois erronée, comme le souligne une lettre circulaire du Ministre de l’Intérieur de 1953.
Nadège Koffi