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Tatou DEMBELE, Artiste Peintre-Portraitiste ivoirienne : « Pour acquérir une œuvre d’Art, il faut s’en donner les moyens. Il faut avoir une certaine sensibilité »

Tatou DEMBELE, Artiste Peintre-Portraitiste ivoirienne : « Pour acquérir une œuvre d’Art, il faut s’en donner les moyens. Il faut avoir une certaine sensibilité »

Tatou DEMBELE, Femme aux milles casquettes, a depuis quelques années mis une pause à sa carrière professionnelle pour s’occuper de sa petite famille, avec l’arrivée de son enfant. De retour pour ses activités professionnelles, elle a décidé de s’exprimer sur notre média en ligne www.afriqueeconomie.net afin de nous faire un Bilan de sa carrière professionnelle et ses Projets à court terme.

A.E : Présente-toi à nos lecteurs

Je suis Kady DEMBELE, épouse KAMAGATE, mieux connue sous le nom « Tatou DEMBELE ». Je suis maman, Cheffe d’Entreprise dans le secteur de la Production Audiovisuelle et Artiste Peintre-Portraitiste.

A.E : Quel est le bilan de ces années de carrière professionnelle ?

Après avoir travaillé pour des Agences et à mon propre compte pendant ces cinq dernières années, je pense qu’on ne cesse jamais d’apprendre et de grandir. L’aventure de l’Entrepreneur est humainement enrichissante. On fait des erreurs, on les corrige. On tente de grandir, de monter en puissance. C’est souvent, très étonnamment, une aventure aliénante socialement lorsqu’on tente avec la dernière énergie de prouver à tous sa valeur. Il est important de temps en temps de prendre du recul. Je profite de mes nouveaux statu de maman pour prendre le recul nécessaire au renouveau de mon activité professionnelle. Mon bilan est donc largement positif. Contre toutes attentes j’ai su faire d’un blog, une Entreprise viable avec un bon modem d’affaire.

A.E : Votre implication dans le domaine de la Peinture vient de quoi ?

J’ai toujours fait de la Peinture. Avant justement de m’investir totalement dans mon Entreprise, peindre était mon activité favorite. Bien sûr, j’avais bien plus de temps auparavant car j’étais encore aux études au Canada. J’ai eu la chance d’exposer mes Toiles, mon travail à Montréal, Ottawa, Québec et à New York, en solo comme en pop-up ! Ma mère est une Artiste du dimanche ; j’ai donc toujours baignée dans la peinture.

A.E : On peut avoir le nombre de Tableaux déjà réalisés ?

Depuis 2013 jusqu’à aujourd’hui, j’ai commercialisé un peu plus de 300 Portraits sur commande, majoritairement au Canada, aux États Unis et en France. J’ai vendu une trentaine de toiles essentiellement au Canada et en France (mix Media). En Côte d’Ivoire, lorsque je suis rentrée en 2017, j’en ai vendu quelques-unes, puis je n’en avais plus produit.

A.E : Le prix d’un tableau est lequel ?

Tout dépendra évidemment de certaines variables. Mes Toiles se vendent à hauteur de quelques millions de FCFA ; au plus bas, à 500.000 de FCFA.

A.E : Quelle est la cible de votre clientèle ?

Contrairement à une activité professionnelle qui est totalement organisée et optimisée dans le but de vendre, peindre c’est d’abord pour moi une activité ludique, une activité de détente, une activité ratifiante, un exutoire nécessaire. Alors, je n’ai aucune cible. L’Art est subjectif. Une Toile peut raisonner dans le cœur et dans l’esprit de tout type de personne. Bien sûr, pour acquérir une œuvre d’art, il faut s’en donner les moyens. Il faut avoir une certaine sensibilité.

A.E : Quels sont les thèmes de vos Tableaux ?

Je peins essentiellement les Femmes noires. Mes portraits par contre sont bien plus diversifiés. Enfin, je fais un peu de nature.

A.E : Quels sont vos Projets à court terme ?

J’ai pris le temps de reconstituer mon Atelier d’Art et de recommencer à peindre à nouveau. J’ai récemment entrepris de donner des sessions d’Art pour les adultes ; ce sont simplement des Ateliers de peinture ludiques, des moments de partage et de convivialité ! Puis j’ai trouvé la motivation nécessaire après tellement de demandes, d’offrir des Ateliers d’Art pour les enfants et les adolescents !

A.E : Quelle est votre analyse des avantages donnés au secteur, par le Gouvernement ivoirien ?

Sincèrement, je ne sais pas, simplement parce que je ne m’y intéresse pas pour l’instant. Je n’ai jamais rien attendu d’une quelconque Institution pour commencer une activité, encore moins pour peindre.

A.E :  Pouvez -vous faire des doléances au Gouvernement ivoirien ?

Non. Je n’ai aucune doléance à faire. Peindre pour moi, est un sursaut de vie. C’est une démarche purement personnelle. Si ce que je fais plaît, et c’est déjà le cas, alors les débouchés sont connus. Mais le plus important pour moi, c’est que mon Art, ma Peinture, mes Portraits, raisonnement et touchent les cœurs.

A.E : Le mot de fin

Lorsqu’on croit en quelque chose, il faut se donner les moyens de le manifester. Il faut se connaître suffisamment pour savoir comment atteindre ses objectifs. La vie nous enseigne chaque jour. Soyons ouverts à ses enseignements.

                                          Interview réalisée par Nadège Koffi

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