L’Union Africaine Professionnelle-ZLECAf (UAP-ZLECAf) a été lancée le samedi 01 juillet 2023, afin d’œuvrer à la réalisation des objectifs et généraux de la ZLECAf, aux articles 3 et 4 de de l’Accord.
Dans un Communiqué de Presse transmis au site www.afriqueeconomie.net par le service communication de l’Organisation Internationale à but non lucratif , l’UAP-ZLECAf avec le Président élu, Me Mamadou Ismaïla KONATE, Ancien garde des sceaux, Ministre de la Justice du Mali, aura d’autres missions telles que d’assurer la promotion et le développement de la ZLECAf sur tout le continent africain et même à l’international ; d’apporter un appui institutionnel aux Instances, Organes et Structures de la ZLECAf de l’Union Africaine et des Etats parties de la ZLECAf, sur tout sujet ou Projet en rapport avec la ZLECAf ; etc.
En effet, le siège social est situé à Port-Louis (Île Maurice) et l’Assemblée Générale qui a eu lieu le 25 mai 2023 en virtuelle, a au terme du scrutin libre et ouvert désignée notamment cinq Vice-Présidents (UMA, CEDEAO, CEAAC, SADC, EAC) et cinq Conseillers.
Notons qu’il est important pour l’UAP-ZLECAf, la défense de l’indépendance et la liberté des Professionnels et Experts intervenants de l’Accord et des instruments juridiques de la ZLECAf dans le monde et renforcer l’amitié, la collégialité, le professionnalisme, le réseautage entre ses Membres.
Rappelons que la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf, ZLECA ou ZLEC) est un Projet de zone de libre-échange en cours de création sur l’ensemble du continent africain. Elle doit regrouper la zone tripartite de libre-échange, qui doit inclure le Marché Commun de l’Afrique Orientale et Australe (COMESA), la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de Développement d’Afrique australe (SADC), avec d’autre part la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Union du Maghreb Arabe et la Communauté des États Sahélo-Sahariens. L’objectif du Projet est d’intégrer à terme l’ensemble des 55 États de l’Union africaine au sein de la zone de libre-échange. L’accord prévoit une suppression des droits de douane pour 90 % des lignes tarifaires sur 5 ans pour les pays les plus développés et sur 10 ans pour les pays les moins développés. Les droits de douane devront être supprimés à une échéance ultérieure pour 7 % des lignes tarifaires.
Nadège Koffi