Une Conférence virtuelle s’est tenue le jeudi 23 février 2023 sous le thème : « LA GEOPOLITIQUE MONDIALISEE : QUELLE POSITION L’AFRIQUE DOIT-ELLE ADPOPTER ? », initiée par le Cluster Digital Africa (CDA) du Président Amadou DIAWARA.
Cette Conférence riche de par ses panélistes, entres autres le Président d’honneur du Cluster Digital Africa, Kaci-Kacem AITYALLA de l’Algérie ; de Mbaranga GASARABWE du Rwanda, ASG Department of Global Security and Safety, Présidente d’Honneur du CDA ; d’Albert Mabri TOIKEUSSE, Ex-Ministre ivoirien de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Ambassadeur du CDA ; Rose Pola PRICEMOU, Ministre du Plan et de la Coopération Internationale de la Guinée, Vice-Présidente d’Honneur du CDA ; Michem Ben YAÏCHE, Expert en Géopolitique, Spécialiste de l’Afrique, etc, a permis aux participants de divers secteurs d’activités et de différents pays, de donner leur position sur cette thématique.
Selon M. AITYALLA de l’Algérie, il n’y a aucun Expert, intelligence ou sources d’informations prospectives qui pourrait nous dire que sera le monde de demain. « Nous sommes confrontés à de nombreux défis tels que la situation économique mondiale difficile, la crise sanitaire et alimentaire, les tensions et le leadership géopolitique entre les États-Unis, la Chine et la Russie, le terrorisme, la démographie, les réfugiés et les déplacements de populations, l’environnement et le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles non renouvelables, l’inflation, l’endettement et l’insécurité », a déclaré le Président d’Honneur du CDA. Indiquant qu’il voudrait partager avec l’ensemble des participants, une vision optimiste pour l’avenir de l’Afrique, car le continent africain dispose de nombreux atouts tels que les Ressources naturelles et la terre arable, ainsi que la Jeunesse, les Femmes et sans oublier la diaspora africaine qui a perfectionné son savoir-faire à l’étranger. « Nous avons besoin de Partenaires pour nous accompagner dans notre croissance, mais nous ne cherchons pas des aides ou des prêts, nous cherchons des Partenariats gagnants-gagnants. Nous appelons à un Plan Marshall africain – un Plan Mandela, doté d’un fonds d’investissement conséquent pour que nous puissions intégrer l’économie mondiale et renforcer les investissements intra-africains », propose M. Kaci-Kacem AITYALLA de l’Algérie.
En effet, le marché commun ZLEFAC sera un facteur clé pour faciliter la circulation des personnes, des biens et des capitaux, ainsi que pour renforcer les investissements intra-africains. Le Numérique 3.0 et l’industrie 4.0 transformeront la façon de vivre et de travailler, et permettra de s’adapter rapidement aux changements.
Par ailleurs, pour y parvenir, il est important que l’Afrique adopte une position stratégique qui prend en compte ses propres priorités, ainsi que les tendances mondiales. Cela pourrait impliquer une Coopération plus étroite avec les Partenaires régionaux et mondiaux, ainsi qu’une mise en œuvre plus efficace des politiques et des Programmes de développement.
En outre, l’Afrique pourrait chercher à tirer parti des opportunités qui se présentent, notamment en développant les secteurs émergents tels que les Technologies numériques et en cherchant à attirer des investissements étrangers. Cependant, les acteurs doivent protéger leurs données stratégiques et repenser l’évolution des processus pour leurs Entreprises afin de les rendre plus compétitives.
Notons que l’Afrique a un rôle important à jouer dans la Géopolitique économique mondialisée post-COVID. Il faudrait croire en une Afrique résiliente, créative et innovante, capable de relever les défis du monde d’aujourd’hui et de demain. Cela passe nécessairement par l’intégration de l’Afrique dans l’économie mondiale, à travers des Partenariats gagnants-gagnants, dans lesquels chacun apporte ses compétences, ses connaissances et ses ressources pour construire un avenir commun et prospère.
Nadège Koffi