Du 19 au 22 juillet 2022 à Marrakech (Maroc-Afrique du Nord), soit durant quatre jours, se sont réunis la crème économique américaine et africaine, des Ministres africains et des décideurs des plus grandes multinationales américaines et des milieux d’affaire africains, autour du thème : « CONSTRUIRE ENSEMBLE L’AVENIR ».
Cette 14ème édition du Sommet des affaires États-Unis- Afrique, a eu pour objectif d’œuvrer ensemble pour construire une économie africaine tournée vers l’avenir, qui tire sa force de son intégration dans le système commercial mondial et les chaînes de valeurs internationales.
« Une économie saine et solide qui accorde la priorité à l’industrialisation, à l’emploi et à la création de valeur, afin d’assurer à notre continent la place qui lui échoit sur la carte de l’économie mondiale », a déclaré le Ministre marocain des Affaires étrangères, M. Nasser BOURITA dans son allocution, à l’ouverture de cette 14ème édition du Sommet des Affaires États- unis – Afrique, organisée en partenariat avec le Corporate Council on Africa (CCA). Indiquant que deux conditions sont à remplir ; d’une part, les pays africains sont appelés à mener des réformes économiques nécessaires pour créer un climat d’affaires approprié alors que le Secteur Privé doit jouer son rôle national et d’autres part la mobilisation des partenaires internationaux de l’Afrique pour accompagner les programmes de développement mis en place par les pays du continent. Ajoutant que le succès des partenariats de l’Afrique avec les acteurs internationaux ne se mesure pas à-travers le nombre des Programmes et les réunions, mais à travers le nombre de Projets concrets qui en découlent et leur impact réel sur les processus de développement des pays du continent.
Par ailleurs, le Ministre marocain des Affaires étrangères a également insisté sur la nécessité d’accorder une importance particulière au financement des Petites et très Petites Entreprises. De ce fait, il a suggéré la mise en place d’un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des Projets issus du partenariat et l’instauration de facilité d’accès au financement. « Les relations afro-américaines disposent actuellement de toutes les perspectives et potentialités à même de leur permettre d’apporter une contribution qualitative à l’essor commun du continent africain », a-t-il conclu ; sans omettre de partager son espoir de voir cette réunion constituer un tournant majeur dans le processus du partenariat afro-américain dans le domaine des Affaires, du Commerce et de l’Investissement.
E. A