L’Association des Professionnels du Caoutchouc Naturel de Côte d’Ivoire (APROMAC), dirigée par son PCA, M. Eugène KREMIEN, s’est engagée ce jeudi 19 mai 2022 au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, à produire environ 1.200.000 tonnes d’hévéas à l’horizon 2030.
Cette information a été donnée lors d’une Conférence de Presse, initiée dans le cadre de la 15ème session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD), sous le thème : « TERRES, VIE, PATRIMOINE D’UN MONDE PRECAIRE VERS UN AVENIR PROSPERE ».
En effet, lancé dans les années 50 en Côte d’Ivoire, la filière hévéa a eu plusieurs mutations ; à ce jour ce sont 1 million de tonnes d’hévéas par année qui sont produits.
Selon le PCA de l’APROMAC, M. KREMIEN, il faudrait aller à la transformation, car c’est à ce niveau que ce joue la valeur ajoutée. Indiquant qu’étant le 4ème producteur mondial, ce sont 1 million de tonnes de produits séchés à fin décembre 2021 ; avec 61% de revenus aux producteurs, en ce qui concerne la bourse de Singapour et 850 milliards de FCFA qui a été réalisés au niveau de la filière hévéa en Côte d’Ivoire. « L’hévéa ne dégrade pas les sols ; lorsque les produits tombent au sol, cela bonifie le sol. L’Hévéa enrichit au contraire les sols », rassure M. KREMIEN, face à la presse nationale et internationale.
Par ailleurs, 63% du Prix à l’international est versé aux paysans et 535 milliards de FCFA que les producteurs ont perçu à ce jour. Des actions sont engagées afin d’atteindre les objectifs, entre autres réhabiliter l’hévéa ; faire des recherches sur les arbres d’hévéa (prélèvements et analyses, etc)
Notons que l’APROMAC est une Organisation Interprofessionnelle Agricole (OIA) de la filière hévéa reconnue par décret N°2020-276 du 26 février 2020. La Côte d’Ivoire occupe 70% de la production africaine, au niveau de la filière hévéa. Grâce à une plantation d’hévéa, l’on peut rapporter des revenus pendant 40 ans et permet au planteur d’assurer l’héritage de ses enfants ; l’hévéaculture favorise également une pluviosité abondante propice aux cultures vivrières ; l’hévéa est un arbre, il permet de reconstituer le couvert forestier et ralentir l’avancée du désert.
Nadège Koffi