« Kokolayê », expression de l’ethnie du centre de la Côte d’Ivoire, se définissant comme une discussion à bâton rompu, un concept de l’initiateur Franck BERTHOD, Responsable du Café Nova Social Club, situé au quartier France de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire-Afrique de l’Ouest), Expert en accompagnement, Entrepreneur, Managing Partner D’antilop Capital & Partners Et Fondateur Du Hub ADN Factory.
C’est au cours du Numéro 27, de ce concept, qui a été lancé au Caire (Egypte), en 1995 et s’est installé en Côte d’Ivoire, le samedi 02 octobre 2021, par une causerie et petit-déjeuner sous le thème : « FEMMES, FINANCES ET PLAFOND DE VERRE », avec la Présidente de MFW Institute, Patricia CRESSOT, d’origine libanaise et Responsable du Développement en Afrique Ingénierie Internationale, de l’Entreprise Rosemont International, venue de France (Monaco).
En effet, au cours de cette causerie et petit-déjeuner, qui avait pour participants, une dizaine de Chef d’Entreprises de différents secteurs d’activités, l’invité du « Kokoyalê », a permis d’expliquer les raisons de son Projet lancé le 15 septembre 2021, avec pour site www.mwf-instute.org , dont l’objectif est entre autres de former, par des Experts de divers domaines, d’initier des Conférences avec des Femmes qui occupent des Postes à Responsabilité dans divers secteurs d’activités, à travers le monde.
Par ailleurs, sur la thématique choisie lors de cette activité, Mme CRESSOT a indiqué que 17% des Femmes dans le monde, sont dans le domaine de la Finance et que 06% ont des postes de PDG, avec l’exemple de l’ancienne Directrice du Fonds Monétaire International (FMI), Christine LAGARDE ; 58% dans le secteur des Ressources Humaines ; 15% dans la Technologie ; 2% dans le secteur de la Banque.
Selon Mme CRESSOT, cinq raisons ont été identifiées dans le rapport « Women and Financial Service », en ce qui concerne l’apport de ces Femmes, dans le secteur de la Finance notamment les Femmes gagnent de l’argent et doivent valoriser leur capital ; les Femmes gèrent les finances au foyer ; le X Factor (le facteur féminin qui sous-tend que si certaines Entreprises embauchent des Femmes, à des postes de responsabilité, la capacité d’innovation est beaucoup plus élevée) ; les Femmes sont plus responsables et plus averse aux risques (avoir une Femme en Entreprise va permettre de stabiliser, de mieux gérer l’Entreprise) et le genre (homme et femme), ne devrait pas en ligne de compte, en Bourse. « C’est vrai qu’il y a différentes possibilités de faire respecter l’égalité des genres ; il y a la charte, la certification et le quota », a déclaré la Présidente de MFW Institute. Ajoutant que c’est aux Femmes de faire bouger les choses, en augmentant le quota, car la Femme est complémentaire à l’homme.
Concernant le Plafond de verre, il est un thème dans la finance ; ce plafond est un obstacle à la promotion des femmes dans les structures hiérarchiques, freinant leur évolution de carrière et leur accès aux postes à responsabilité.
Les participants à cette causerie se sont également exprimés sur le rôle de la Femme, dans la contribution au développement économique de leurs pays. Unanimement, ils ont souhaité que les Femmes s’engagent dans la politique, même si au niveau de l’Afrique, un blocage culturel semble être la cause de ce frein ou de cette hésitation des Femmes à se lancer à prendre les commandes (modernité et culture). Invitant les Femmes à être plus concrètes dans leur engagement à faire changer les choses (capitaliser) ; avoir d’autres initiatives de ce genre ; être collaboratif et non concurrent avec les hommes ; exhortant les Entreprises à être plus tolérant, quant à l’embauche de ces Femmes, qui hésitent bien souvent, du fait de la maternité et exhortant l’Etat accompagnent ces Femmes.
Notons que le « Kokolayê », de l’initiateur Franck BERTHOD, grâce au Café Nova, va permettre à des Entrepreneurs, de mener des formations de coaching, au sein de l’espace ; de pouvoir échanger entre amis, dans un cadre convivial (restaurant).
Nadège Koffi