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17 formateurs du réseau GERME de la CGECI et de l’Agence Emploi Jeune s’outillent du 23 août au 03 septembre 2021, aux techniques pour formaliser une entreprise à Abidjan

17 formateurs du réseau GERME de la CGECI et de l’Agence Emploi Jeune s’outillent du 23 août au 03 septembre 2021, aux techniques pour formaliser une entreprise à Abidjan

Ce sont 17 formateurs du réseau Gérer Mieux votre Entreprise (GERME) de la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) et de l’Agence Emploi Jeune (AEJ), qui vont être formés du 23 août au 03 septembre 2021 au sein de la Maison de l’Entreprise au Plateau (Abidjan-Côte d’Ivoire), afin d’être outillés aux techniques pour formaliser leur entreprise.

Cet atelier de formation initié et financé par le Bureau International du Travail (BIT), à travers le Projet « APPUI A LA RESILIENCE DU SECTEUR INFORMEL ET A LA RELANCE POST-CRISE COVID-19 », en collaboration avec la CGECI, a tenu sa cérémonie officielle ce lundi 23 août 2021, en présence du Secrétaire Exécutif du réseau GERME, M. Gabriel N’Dri ATCHORI, du Représentant de la CGECI, M. Serge Konan-ALLANY, Directeur des services d’appui aux Entreprises et de la Coordonnatrice Nationale de Projet Appui la résilience des travailleurs et des Entreprises de l’Economie Informelle et à la relance post-crise COVID-19 en Côte d’Ivoire, Mme Marie-Laure DEDOH.

Selon le Secrétaire Exécutif du réseau GERME, M. ATCHORI, cet atelier de formation avec le module « COMMENT FORMALISER SON ENTREPRISE », a été développé pour renforcer les capacités des Petites et Moyennes Entreprises par le biais d’Organisation de soutien aux Entreprises. Il va permettre de contribuer à renforcer la résilience des travailleurs et des Entreprises de l’économie informelle en Côte d’Ivoire et les aider à se remettre durablement des conditions d’emploi préjudiciables causées par la pandémie de la COVID-19.

Pour la Coordonnatrice Nationale de Projet Appui à la résilience des travailleurs et des Entreprises de l’Economie Informelle et à la relance post-crise COVID-19 en Côte d’Ivoire, Mme Marie-Laure DEDOH, il apparaît nécessaire de mettre en place des mécanismes de formalisation qui les rendraient moins vulnérables aux effets de la COVID-19 et faciliteraient leur accès aux mesures d’appui gouvernementales. « Ce Projet cible trois domaines d’interventions clés. Cette formation est donc destinée à terme à des entrepreneurs hommes et femmes qui désirent créer une entreprise selon les procédures et exigences de la loi en vigueur dans leur pays », a déclaré Mme DEDOH. Ajoutant que la session qui s’ouvre aujourd’hui, ne s’adresse pas à la cible finale ; le BIT formera des formateurs issus des structures qui accompagnent les Entrepreneurs afin que ces dernières en fassent bénéficier leurs cibles.

Quant au Représentant de la CGECI, M. Serge Konan-ALLANY, Directeur des services d’appui aux Entreprises, qui au nom du Président de la CGECI, s’est réjoui de ce Partenariat entre les entités affiliées au Projet et qui se tient au sein de la Maison de l’Entreprise. Invitant les participants à suivre cet atelier et se servir de tous les rudiments qui leur seront dispensés tout au long de ce module.

En effet, constituant une opportunité de réduction des déficits de travail décent pour la formalisation de l’économie informelle en Côte d’Ivoire, fondé sur la recommandation Numéro 204 du BIT, le Projet cible trois domaines d’interventions clés. Premièrement, il soutiendra l’opérationnalisation du statut de l’Entrepreneur en Côte d’Ivoire et améliorera son accessibilité pour les travailleurs informels et des unités économiques. Un deuxième axe consistera à assurer le renforcement des capacités de la CGECI et d’autres Organisations d’appui aux Entreprises et le troisième pilier du Projet fournit un soutien au niveau micro, en facilitant directement la formalisation des unités économiques informelles, en particulier des Femmes entrepreneures informelles, par la formation de coopératives et la facilitation de l’accès à la protection sociale, dans le cadre de la Couverture Maladie Universelle (CMU).

Par ailleurs, la Côte d’Ivoire comme tous les autres pays a été lourdement touchée par la pandémie de la COVID-19 ; la vulnérabilité de ces acteurs s’est aggravée car les mesures appliquées signifient la baisse ou l’arrêt de leur activité, les mettant dans l’impossibilité d’assurer leur subsistance au quotidien, dans des contextes où il n’existe bien souvent ni retraite, ni assurance-maladie, ni assurance chômage ; il apparaît donc nécessaire de mettre en place des mécanismes de formalisation  qui les rendraient moins vulnérables aux effets de la pandémie et faciliteraient leur accès aux mesures d’appui gouvernementales, d’où le Projet.

Notons qu’en Côte d’Ivoire, selon ERI-ESI, une enquête régionale intègre sur l’emploi et le secteur informel datant de 2017, l’emploi dans l’économie informelle représente 81,3% de l’emploi total. Parmi les travailleurs de l’économie informelle, une majorité travaille pour son propre compte ou en tant que micro ou petits Entrepreneurs informels, avec un nombre restreint d’employés. Cette intervention s’inscrit dans la Stratégie Nationale de Transition de l’Economie Informelle vers l’Economie Formelle et son Plan d’action opérationnel qui ont été élaborée avec l’appui du BIT, adoptés par le Gouvernement ivoirien et qui seront mis en œuvre grâce à une budgétisation.

Nadège Koffi

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