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Le Gouvernement ivoirien à l’école du Brésil afin d’être autosuffisante en production animale et halieutique

Le Gouvernement ivoirien à l’école du Brésil afin d’être autosuffisante en production animale et halieutique

Dans l’optique de rendre la Côte d’Ivoire autosuffisante en production animale et halieutique dans les années à venir, le Ministre ivoirien de la Production animale et Halieutique, Sidi Tiémoko TOURE, séjourne depuis le mois de juin 2021 au Brésil (Amérique Latine).

En effet, dès son arrivée au Brésil, le Ministre Sidi Tiémoko TOURE a été le 21 juin 2021 au laboratoire POTIPORA, Unité de production post-larvaire de crevettes Litopenaeus vannamei à TOUROS (Etat de Rio Grande Norte) et, à la ferme BEBIDA VELHA Aviculture, Boviculture et Agriculture en pivot.

   

Par ailleurs, cette visite est réalisée en vertu de la Coopération technique et scientifique dans le secteur de l’élevage et de l’aquaculture entre les deux pays.

Notons qu’une convention de Coopération a été signée, en décembre 2013, avec la République fédérale du Brésil pour des échanges de savoir-faire technique et technologique dans les domaines des pêches de l’aquaculture. Toujours dans le cadre de cette Coopération Sud-Sud, le Brésil s’est engagé à financer, à plus de 430 millions de FCFA, le Projet de développement durable des pêches et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire, élaboré par le Ministère des Ressources animales et halieutiques. Il vise à améliorer la sécurité alimentaire, à réduire la pauvreté en milieu rural et à créer des emplois, d’une part. Face à toutes ces potentialités, la Côte d’Ivoire s’est dotée, il y a quelques mois, d’un Plan Stratégique de Développement de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture en Côte d’Ivoire 2014-2020 (PSDEPA), pour un montant de 446.973 milliards FCFA. Ce plan vise la réhabilitation et le développement des infrastructures de production, la transformation et la commercialisation des produits viandes et poissons. Il prévoit la création de deux Agences de développement. L’une pour la pêche et l’aquaculture et l’autre pour l’élevage. Et la réactivation du Fonds de Promotion de l’Elevage, de la Pêche et de l’Aquaculture. Ce plan permettra de créer plus de 600.000 emplois directs et 1750 emplois indirects et de réduire substantiellement les importations qui passeront de 300.000 à 100.000 tonnes. Le secteur des pêches et de l’aquaculture représente 3,1 % du PIB agricole et 0,74 % du PIB total.

 

Nadège Koffi

 

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