Le Directeur de l’USAID au Sénégal, Peter TRENCHARD et le Ministre sénégalais de l’Économie du Plan et de la Coopération, Amadou HOTT ont signé le jeudi 18 février 2021 à Dakar (Sénégal-Afrique de l’Ouest), un accord de financement d’un montant de 325 milliards de francs CFA (600 millions de dollars), afin d’améliorer la croissance économique du Sénégal.
Le protocole de financement a été signé à l’occasion du lancement de nouveaux accords d’assistance bilatérale portant sur la stratégie quinquennale (2020-2025) de coopération entre les deux pays.
En effet, alors que la COVID-19 a freiné les ambitions du Sénégal dans son Plan d’émergence à l’horizon 2035, le pays a obtenu ce financement de l’USAID valable pour les cinq prochaines années, afin d’assurer sa relance. Ce Programme appuiera les domaines prioritaires tels que le commerce, la santé et l’éducation.
Selon le Ministre sénégalais, M. HOTT, les Projets seront répertoriés dans les domaines de l’appui au Secteur Privé, la Justice commerciale, l’Éducation, la Santé et le Capital humain.
« C’est un accord pour améliorer la croissance économique, augmenter le capital humain, mais aussi renforcer l’action de l’État surtout au niveau des collectivités territoriales », a déclaré de son côté Peter TRENCHARD, Directeur de l’USAID au Sénégal.
Par ailleurs, grâce à ce financement d’aide à la relance économique, le Sénégal espère atteindre son objectif de franchir une croissance à deux chiffres d’ici 2023. Mais avant, il faudra honorer à l’objectif de 5.2% de croissance à 2021 et de 7.2% à 2022, d’après les prévisions révélées par le Président de la République du Sénégal, Macky SALL.
Notons que la croissance économique a chuté à un niveau inférieur à 2% alors qu’elle se situait à 6% en 2019. Une baisse de performance à imputer au contexte sanitaire actuel qui a paralysé les efforts de développement du pays. Des prévisions alignées sur le Plan Sénégal Émergent en 2035, le référentiel national de la politique économique et sociale sur le moyen et le long terme. La réalisation de cette ambition repose sur la mise en œuvre d’un important Programme d’investissements dans les secteurs porteurs, souligne-t-on.
Patrice Bantchi