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375 milliards de FCFA envisagés dans des « Grands Projets » au Cameroun en 2021

375 milliards de FCFA envisagés dans des « Grands Projets » au Cameroun en 2021

Selon la Loi de finances 2021, l’État  au Cameroun (Afrique Central) prévoit d’injecter 375,49 milliards de FCFA (692,5 millions de dollars), pour la réalisation de « Grands Projets» dits de première génération.

Cette information est contenue dans le Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi (DSCE) 2010-2020.

En effet, en faisant la moyenne du taux d’exécution (47%) de ces « Grands Projets » de première génération, il est observable qu’ils sont loin d’être achevés comme le prévoyait le DSCE avec 2020 comme année butoir. Et au regard du taux de réalisation de certains de ces Projets, les délais d’achèvement sont peu ou prou lointains.

Le DSCE indique qu’un « Grand Projet » est celui dont le coût des investissements représente au moins 1% des dépenses budgétaires annuelles, et qui soutient les perspectives de développement de la croissance à long terme grâce à des répercussions positives, notables et persistantes sur l’innovation, l’emploi et l’activité économique intersectorielle.

Par ailleurs, ces « Grands Projets » sont entre autres, le Projet d’Aménagement hydroélectrique de Memve’ele (211MW) ; le Projet de construction d’un aménagement hydroélectrique (75 MW) à Warak sur la BINI avec ligne de transport ; l’Usine de pied du barrage réservoir de Lom Pangar ; le Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs (PAEPYS) ; le ¨Projet de remise à niveau des réseaux de transport d’électricité et de réforme du secteur, etc.

Dans une note sur l’économie camerounaise publiée fin 2020, le Fonds Monétaire International (FMI) indique que certains « Grands Projets » de première génération ont déjà fait appel à des financements extérieurs massifs et diversifiés de près de 1500 milliards de FCFA.

« Le financement de nouveaux Grands Projets se révèlerait problématique, compte tenu du risque de surendettement élevé auquel le Cameroun est actuellement confronté. Le recours à des Partenaires Public-Privé (PPP), pourrait se révéler bénéfique, mais il faudrait pour cela que les autorités camerounaises adoptent une approche plus volontariste en matière de planification et de budgétisation», recommande le FMI.

Notons que censés transformer en profondeur son économie, le Cameroun est encore loin du compte dans la mise en œuvre de ses « Grands Projets » structurants planifiés sur la décennie 2010-2020. A fin 2020, le taux d’exécution moyen de ces infrastructures est de 47%, souligne-t-on.

 

                                                             Patrice Bantchi

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