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L’ONG Verbatims intensifie ses campagnes de sensibilisation à l’endroit de la jeunesse à Abidjan, Agboville et Bonoua

L’ONG Verbatims intensifie ses campagnes de sensibilisation à l’endroit de la jeunesse à Abidjan, Agboville et Bonoua

Plusieurs sessions de dialogue se sont tenues du 25 novembre au 08 décembre 2020 dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire (Afrique de l’Ouest), avec des jeunes, des membres actifs de structures de jeunesses et des influenceurs reconnus pour leur engagement, afin de créer un cadre d’échanges en vue de susciter un éveil de conscience et de changement de comportement face aux discours de haine.

En effet, ces sessions de dialogue initiées par l’ONG Verbatims, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et animées par M. Soualiho SAHANDE, se sont déroulées dans plusieurs villes dont Abidjan (Université Félix Houphouët Boigny de Cocody, Université Nangui Abrogoua d’Abobo-Adjamé), Agboville et Bonoua, avec des participants essentiellement des leaders de jeunes issus des Universités et Grandes écoles, des Organisations et Associations influentes du milieu estudiantin, des Bloggeurs, influenceurs des Partis politiques âgés de 20 à 35 ans.

L’objectif de ces sessions a été pour l’ONG Verbatims, de contribuer à réduire les risques de violence et de discrimination basés sur les discours à la haine et amener les jeunes leaders à devenir des artisans de paix dans leur communauté respective.

Par ailleurs, ce qui a motivé le choix de ces villes selon les organisateurs est que ces zones sont connues pour avoir vécu de fortes perturbations socio-politiques qui ont beaucoup affecté la cohésion sociale au sein de leurs zones et aussi les échéances électorales de 2020 n’excluent pas une recrudescence des violences dans ces localités où la paix et la cohésion sociale sont encore fragiles.

Selon l’animateur de l’ONG Verbatims, M. SAHANDE, Chargé de Programme à Verbatims Côte d’Ivoire, Expert en développement du capital humain, les sujets abordés ont été entre autres, l’instrumentalisation de l’aspect identitaire en période de conflits à travers l’usage de propos incitant à la haine de l’autre sur la base de son appartenance ethnique ; le mécanisme de manipulation de certaines élites quand il y a conflits entre deux communautés homogènes, à travers la spirale du discours identitaire dans laquelle un accent particulier a été mis sur la diffusion à outrance des discours de haine contre la communauté cible, etc.

Notons que ces sessions de dialogue ont vu la participation de plus de 45% de femmes (leaderships) et les participants ont tous compris la responsabilité qui est la leur à s’engager à devenir des artisans de paix, des éveilleurs de conscience. Ils ont promis relayer les outils mis à leur disposition par l’ONG Verbatims au sein de leurs structures et envisagent être des acteurs de premier plan de la plateforme d’observation des discours de haine d’une part et d’autre part de mener des actions de sensibilisation régulière.

Rappelons que l’ONG Verbatims fondée en Belgique en 1999 par des Sociologues, Politologues, Juristes, Responsables de grandes ONG et des Professeurs d’Université, est un Institut de formation et d’appui pour la prévention des conflits identitaires. Elle est engagée depuis plusieurs années en Côte d’Ivoire, par des ateliers initiés à Abidjan et dans les localités de la Côte d’Ivoire, souligne-t-on.

 

                                                 Nadège Koffi

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