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Le Royaume du Maroc prend ses responsabilités face aux milices du Polisario afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements et restaurer la libre circulation civile et commerciale

Le Royaume du Maroc prend ses responsabilités face aux milices du Polisario afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements  et restaurer la libre circulation civile et commerciale

Après s’être astreint à la plus grande retenue, face aux provocations graves et inacceptables auxquels se sont adonnées les milices du « polisario » dans la zone tampon de Guergarate au Sahara marocain, le Royaume du Maroc n’a eu d’autre choix que d’assumer ses responsabilités afin de mettre un terme à la situation de blocage générée par ces agissements  et restaurer la libre circulation civile et commerciale.

Dans un Communiqué de Presse du Ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Étranger transmis au site www.afriqueeconomie.net ce lundi 16 novembre 2020, le « polisario » et ses milices, qui se sont introduits dans la zone depuis le 21 octobre 2020, y ont mené des actes de banditisme, bloqué la circulation des personnes et des biens sur cet axe routier, et harcelé continuellement les Observateurs militaires de la Minurso.

En effet, ces agissements documentés, constituent de véritables actes prémédités de déstabilisation, qui altèrent le statut de la zone, violent les accords militaires et représentent une menace réelle à la pérennité du cessez-le-feu. Ils sapent les chances de toute relance du processus politique souhaitée par la Communauté Internationale, selon le Communiqué de Presse transmis.

Par ailleurs, depuis 2016, le « polisario » a multiplié ces agissements dangereux et intolérables dans cette zones tampon, en violation des accords militaires, au mépris des rappels à l’ordre lancés par le Secrétaire Général de l’ONU et en transgression des résolutions du Conseil de Sécurité, notamment 2414 et 2440, qui ont enjoint au « polisario » de  mettre fin à ces actes déstabilisateurs. Le Royaume du Maroc avait immédiatement alerté et régulièrement informé de ces développements gravissimes, le Secrétaire Général de l’ONU et les hauts responsables onusiens. Il avait, également, pris à témoin les membres du Conseil de Sécurité et la Minurso, ainsi que plusieurs États voisins, indique-t-on.

 

Notons que le Royaume du Maroc a accordé tout le temps nécessaire aux bons offices du Secrétaire Général des Nations Unies et de la Minurso, afin d’amener le « polisario » à cesser ses actions déstabilisatrices et quitter la zone tampon de Guergerate. Cependant, les appels de la Minurso et du Secrétaire Général de l’ONU, ainsi que les interventions de plusieurs membres du Conseil de Sécurité, sont malheureusement restés vains. Le Maroc a donc décidé d’agir, dans le respect de ses attributions, en vertu de ses devoir et en parfaite conformité avec la légalité internationale.

Rappelons que long de 2000 kilomètres, le dispositif de défense marocain a été érigé entre 1980 et 1987 afin notamment, de protéger les populations civils et ce dans un contexte marqué par les attaques et les incursions répétées du « polisario » et de l’Algérie. Son dispositif sécuritaire strictement défensif, constitue à la fois un facteur de paix et de stabilité, ainsi qu’un rempart aux risques qui guettent la région sahélo-saharienne. Ces agissements du « polisario » constituent une violation flagrante des accords militaires et menacent le cessez-le-feu établi depuis 1991, souligne-t-on.

 

Nadège Koffi

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