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Une exposition sociale de l’artiste marocaine Fatna Chanane, à l’endroit des pays du Maroc et du Sénégal en Espagne

Une exposition sociale de l’artiste marocaine Fatna Chanane, à l’endroit des pays du Maroc et du Sénégal en Espagne

L’artiste marocaine, Fatna Chanane, débute une exposition depuis le 17 juillet Jusqu’au 5 août 2020 dans le hall de l’hôtel Martin Alonso Pinzon (ville côtière de Mazagon-Espagne), dont les bénéfices de ces tableaux seront consacrés à des actions éducatives et solidaires menées par l’Association Tamoune à Ouirgane  qui œuvre en faveur des écoles primaires du village Ksar Azekout au sud du Maroc et de celle de l’île de Gorée au Sénégal.

 

Dans un Communiqué de Presse transmis au site www.afriqueeconomie.net, bloquée dès le début du confinement, depuis plus de quatre mois en Espagne, Fatna s’est retrouvée seule, avec son fils, à errer dans l’immensité d’un complexe hôtelier à Mazagon, en Andalousie (Espagne) et a décidé de faire de cette expérience, un nouvel élan de créativité.

En effet, de ce confinement forcé de cet exil espagnol, Fatna Chanane a créé un univers, habité par de nouvelles formes, de nouvelles âmes, invitées à se mouvoir dans un nouveau décor, celui d’un hôtel transformé en forteresse.

Un donjon d’où nous parviennent les complaintes d’une femme retenue loin des siens. Et dans un élan de partage, car un artiste n’est jamais « complet » sans ces regards étrangers qui se posent sur ses créations, elle a décidé d’exposer ses œuvres nées de son exil forcé, à l’hôtel où elle a élu domicile depuis plus de quatre mois.

Par ailleurs, intitulée « Symphonie Confinée », cette exposition individuelle de 32 toiles, est une invitation au voyage, dans une conjoncture où le voyage n’est pas permis. Une invitation à changer de regard sur ce qui fait notre liberté, notre faiblesse transformée en force. En création, les nouvelles œuvres de Fatna Chanane sont hurlantes de réalité, mais aussi de rêve. Les corps s’y muent, pour nous offrir la plus belle des danses.

Pour elle, la peinture n’est qu’un autre langage, ouvert à toutes les interprétations. Dans le labyrinthe des sentiments, Fatna a fait le choix de ne pas suivre le fil d’Ariane et de faire face au minotaure qui existe en chacun de nous. Ses toiles incarnent sa salvation… Et la nôtre. « Cette pandémie de la COVID-19 nous a poussé dans nos retranchements, chez certains, elle a déclenché le pire. Nous avons appris dans la douleur, que nous ne sommes pas tous faits pour être enfermés. Ce confinement nous a également appris à reconsidérer le concept même de la liberté », déclare-t-elle.

Notons que le choix de ses couleurs, de ses matières, n’est jamais anodin car Fatna Chanane ne se laisse jamais impressionner par un quelconque mouvement artistique en vogue. Celle qui a ravivé les symboles de la vie, de l’histoire et des continents, à travers des toiles qui n’invitent pas seulement au voyage, mais au questionnement et à la prise de conscience.

   

Rappelons que, Fatna Chanane, artiste marocaine, installée à Casablanca, a un parcours des plus riches et des plus atypiques. Celle qui est diplômée en Technologie, spécialisée en Programmation et Analyse, a laissé sa carrière professionnelle « classique » de côté, pour se consacrer à son grand amour : l’Art et la Peinture. Cette jeune maman a fait le tour non seulement des villes marocaines, mais également de nombreux pays où elle a représenté le Maroc.  Du Carrousel du Louvre à Paris, au Lac Saint-Jean de Saguenay au Canada, en passant par différentes distinctions, dont celle de « MOUKAWILA TROPHY », dans la catégorie Art en 2017, le diplôme de médaille de bronze de l’Académie Internationale « LE MÉRITE ET DÉVOUEMENT FRANÇAIS », en Avril 2018. La même année, elle a obtenu le Prix Africain d’Excellence « SPADE MAROC 2018 », souligne-t-on.

 

Nadège Koffi

 

 

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