Le Prix «Abdoulaye FADIGA pour la promotion de la recherche économique » édition 2020 est lancé depuis le lundi 23 septembre 2019 par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).
En effet, ce Prix qui vise à travers un cadre de collaboration étroite avec les Chercheurs et le monde universitaire, à contribuer au développement des activités de recherche au sein de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), a pour délai limite de soumission des dossiers de candidature fixé au 31 juillet 2020. D’une valeur de dix (10) millions de FCFA, il récompense un travail de recherche original portant sur un sujet d’ordre économique, monétaire ou financier présentant un intérêt scientifique avéré pour les États membres de l’UEMOA et pour la BCEAO.
Par ailleurs, peuvent faire acte de candidature, les Chercheurs ressortissants de l’un des huit (8) États membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo), résidant ou non sur le territoire de l’Union et âgés de quarante-cinq (45) ans au plus au 31 décembre 2020. Le travail de recherche (ou étude) peut être personnel ou avoir été élaboré par une équipe. Le règlement du Prix et la fiche de candidature peuvent être téléchargés sur le site Internet de la BCEAO : http://www.bceao.int, rubrique « Prix Abdoulaye FADIGA ». Ils peuvent également être obtenus au Siège de la BCEAO, auprès de la Direction des Affaires Juridiques, dans les Agences principales de la BCEAO et au niveau de la Représentation de la BCEAO auprès des Institutions Européennes de Coopération à Paris.
Pour le dossier de candidature, il devra comporter tous les éléments requis pour son éligibilité et être transmis à l’adresse électronique suivante : prixabdoulayefadiga@bceao.int.
Notons que toutes les formalités liées à la candidature à ce Prix sont gratuites et les thématiques des articles à soumettre pour cette édition devraient s’inscrire dans les problématiques notamment, l’analyse du Secteur financier et monétaire, à travers l’identification de ses caractéristiques principales et sa contribution au développement économique et social des États membres de l’Union ; l’examen de questions macroéconomiques relatives aux finances publiques, à l’endettement public et à la coordination entre politiques monétaire et budgétaire ; les préoccupations relatives à l’intégration économique régionale, en particulier les conditions de viabilité des unions monétaires en Afrique de l’Ouest ; l’évaluation des contraintes liées aux chocs exogènes, notamment les fluctuations des cours des matières premières agricoles et minières qui affectent la croissance au sein de l’Union ; l’analyse de questions relatives à l’emploi, à la croissance économique et à la stabilité des prix dans les pays en développement.
Patrice Bantchi
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