Une équipe du Fonds Monétaire International (FMI) est attendue du 28 août au 10 septembre 2019 à Lomé (Afrique de l’Ouest) afin d’évaluer à la mise en œuvre des réformes convenues avec les autorités togolaises.
La délégation qui sera conduite par Ivohasina Fizara RAZAFIMAHEF, conduira durant deux semaines l’évaluation de la mise en œuvre des réformes convenues avec les autorités togolaises, ainsi qu’un examen de l’économie togolaise qui servira à la 5ème revue du Programme triennal de 224,8 millions de $, appuyé par une Facilité Élargie de Crédit (FEC).
En effet, après les quatre premières revues qui se sont soldées chacune par un décaissement, le FMI pourrait, à nouveau, sortir le chéquier, à la suite de cette nouvelle évaluation, sous condition de résultats satisfaisants dans la mise en œuvre des réformes. Si l’implémentation de la majorité des réformes a été jusque-là satisfaisante selon le Fonds, les difficultés financières des deux banques publiques (UTB et BTCI) dont le Projet de privatisation a été annoncé, continue de traîner, avait constaté l’Institution de Bretton Woods lors de sa précédente revue.
Par ailleurs, pressé par une dette publique qui atteignait les 80 %, le Togo avait opté, à la mi-2017, pour la pilule amère des réformes, sous le contrôle du FMI. L’Objectif était de réduire le déficit budgétaire global afin d’assurer la viabilité à long terme de la dette et de la position extérieure. Il s’agissait aussi de réorienter l’action des pouvoirs publics vers une croissance inclusive grâce à des dépenses sociales ciblées et à des dépenses d’infrastructures financées de manière soutenable.
Notons que depuis le début du Programme, le Togo, grâce à la bonne tenue des réformes, a bénéficié de la totalité des décaissements prévisionnels du FMI, soit un total de 174,94 millions de $.
Ifernisse.A