La Directrice Générale du Salon International du Textile Africain (SITA), Antoinette YALDIA a annoncé que du 28 au 30 novembre 2018 à Ouagadougou, son pays le Burkina Faso, fera la promotion du textile africain.
La 5ème édition du SITA 2018 sous le thème : « L’AVENIR DU TEXTILE » aura pour parrain, le Président de la Guinée équatoriale, SEM Teodoro Obiang Nguema MBASOGO.
Selon Madame YALDIA, le SITA a pour objectif de promouvoir le développement du textile africain à travers la création d’une filière porteuse d’espoir pour l’agriculture africaine grâce à la valorisation du port du tissu traditionnel africain.
Pour le Commissaire Général du SITA, Abdoulaye MOSSE, qui a échangé avec le site www.afriqueeconomie.net, le textile africain est confronté à de nombreuses difficultés, entre autres, l’abandon progressif de son usage par les africains au profit des tenues faites à base de tissus issus de produits non dérivés du coton ; la rude concurrence que lui oppose le textile venu d’ailleurs, du fait du faible coût de cette dernière catégorie ; la problématique de sa promotion et de sa distribution en Afrique et ailleurs ; la disparition progressive de certains types de textiles.
Le SITA 2018 sera marqué par des expositions, des conférences, un défilé de mode, une parade de communautés représentant les différents pays invités et une nuit du coton.
Notons que le coton, communément appelé l’or blanc, est la principale culture de rente et d’exportation de plusieurs pays africains. Sa culture et son traitement occupent une grande partie des activités des africains. Le coton est principalement utilisé dans le textile. Cette fonction première du coton est profondément ancrée dans les sociétés africaines, car le tissu, au-delà de sa fonction vestimentaire est un langage, une marque d’identité. Les tisserands, les ouvriers qui fabriquent des tissus sur des métiers à bras, ont toujours occupé une grande place dans la société traditionnelle.
Le textile africain est encore au goût du jour, avec une évolution dans sa production. De par le passé, c’était juste de l’artisanat, mais à présent, il s’est mué en une véritable industrie dans la sous-région. Un peu partout, il y a des sociétés qui en font leur créneau.
Nadège Koffi