L’Association nationale des transformateurs de noix de cajou du Vietnam (VINACAS) a demandé à ses membres, mais aussi aux transformateurs indiens, d’interrompre temporairement leurs commandes de noix de cajou brute en provenance d’Afrique de l’Ouest.
Selon la VINACAS, l’objectif de ce décret est de faire baisser les prix, car les prix de la noix de cajou brutes étaient trop élevés.
Pour la VINACAS, la reprise des importations se fera autour d’un prix de 1800 $ la tonne, soit un prix au producteur entre 600 FCFA et 650 FCFA en Afrique de l’Ouest.
La semaine dernière le prix de la noix de cajou brute de Côte d’Ivoire et du Nigeria s’affichait à 2050 $-2150 $ la tonne et celui du Bénin et du Ghana à 2150 $-2250 $ la tonne.
Les prix de la noix de cajou d’origine d’Afrique de l’Ouest ont fortement baissé cette semaine, perdant entre 200 $ et 250 $ la tonne sur le marché international, note-t-on.
Le Vietnam, 1er transformateur mondial et la Côte d’Ivoire qui est le premier producteur mondial de ce fruit, a démarré le 15 février 2018, sa campagne de commercialisation de la noix de cajou pour l’année 2018. Ainsi, le kilogramme de noix de cajou bien séchées acheté directement chez les producteurs, sera vendu à 500 francs CFA, celles qui sont triées, exemptes de matières étrangères seront vendues à prix magasin intérieur de 525 francs CFA/Kg et prix magasin portuaire de 584 francs CFA/Kg.
Nous nous interrogeons par cette décision de la VINACAS, si cela est dans l’objectif de permettre de repartir sur un prix de référence plus bas mais plus stable ou de lancer le marché dans une spirale baissière.
AN