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L’AFRIQUE NE REPRESENTE QU’ENVIRON 8% DES RESERVES ET UN PEU MOINS DE 10% DE LA PRODUCTION MONDIALE D’HYDROCARBURES

L’AFRIQUE NE REPRESENTE QU’ENVIRON 8% DES RESERVES ET UN PEU MOINS DE 10% DE LA PRODUCTION MONDIALE D’HYDROCARBURES

Aujourd’hui, en 2018, l’Afrique ne représente qu’environ 8 % des réserves et un peu moins de 10% de la production mondiale d’hydrocarbures. En effet, il faut savoir que pas moins de 30 % des découvertes de ces dix dernières années ont été faites en Afrique.

De nouveaux producteurs sont apparus, comme le Tchad en 2003, sur le gisement de Doba, le Ghana, sur le gisement de Jubilee, en 2010, ou le Niger, sur le gisement d’Agadem, en 2011. Par ailleurs, les découvertes gazières offshore du bassin de la Rovuma au Mozambique, mais aussi dans le bassin de la Mauritanie et du Sénégal, sur le gisement de Grand-Tortue, devraient entrer en exploitation vers 2020 ou 2021.

Il s’agit pour ces nouveaux producteurs de relever le défi de la gestion et du partage équitable de la rente pétrolière, de faire du pétrole et du gaz les piliers du développement et de la diversification économique. Il faut éviter que la population soit écartée de la croissance, que les autres activités soient bloquées ou que l’élitisme et le clientélisme alimentent le fléau de la corruption à grande échelle. L’enjeu stratégique consiste à trouver la voie d’une croissance inclusive qui profite à l’économie nationale, mais surtout aux populations.

Cette préoccupation a amené les gouvernements hôtes à mettre en place dans les pays producteurs un large éventail d’instruments législatifs et réglementaires pour stimuler une croissance généralisée à travers les activités extractives appelées à générer des revenus supplémentaires au-delà de la contribution directe de leurs valeurs ajoutées.

 

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